Most Holy Trinosophia, by Count St.Germain [1933], at sacred-texts.com
LA terre étoit dune couleur foncée comme leau dans la quelle javois voyagé, une pente insensible me conduisit au pied de lédifice que javois apperçu de loin, sa forme étoit un quarré long, sur le fronton étoient gravés quelques caracteres, semblables a ceux quemployaient les Prêtres des anciens Persans. lédifice entier étoit bâtide Basalte noir dépoli: les portes étoient de bois de ciprès; Elles souvrirent pour me laisser passer; un vent chaud et humide sélevant tout à coup me poussa rapidement jusquau milieu de la salle et en même temps referma les portes sur moi . . . Je me trouvai dans lobscurité, peu à peu mes yeux saccoutumerent au peu de lumiere qui régnoit dans cette enceinte, et je pûs distinguer les objets qui mentouraient. la voute, les parois, le plancher de la salle étoient noirs comme lébène, deux tableaux peints sur la muraille fixerent mon attention lun représentoit un cheval tel que les poetes nous peignent celui qui causa la ruine de Troie. De ses flancs entreuverts sortoit un cadavre humain. Lautre peinture offroit limage dun homme mort depuis longtems, les vils insectes enfans de la putréfaction,
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THE earth was as dark as the water through which I had come. A hardly perceptible slope led me to the base of the building which I had seen from afar. On its long square front several characters were engraved like those used by the priests of ancient Persia. The entire building was made of rough black basalt; the doors, of cypress wood, opened to let me pass. A warm, moist wind arose suddenly and pushed me rapidly to the middle of the chamber at the same time closing the doors upon me . . . I was in darkness, but gradually my eyes grew accustomed to the meager light which reigned in this enclosure and I was able to discern the surrounding objects. The vaulting, the walls and the floor of the chamber were as black as ebony. Two mural paintings arrested my attention; one represented a horse such as our poets describe as having caused the downfall of Troy. From its gaping flanks a human corpse protruded. The other image showed a man long dead. Vile insects bred by putrefaction swarmed over his face and devoured the substance which had given them birth. One of the arms of the dead man, stripped of its flesh, already showed
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sagittaient sur son visage et dévoraient la substance qui les avoit fait naître, un des bras décharnés de la figure morte, loissoit déja aperçevoir les os; placé près du cadavre, un homme vetu de rouge sefferçoit de le relever, une étoille brilloit . . . sur son front, des brodequins noirs couvroient ses jambes, trois lames noires chargées de caractères dargent etoient posées au dessus, entre et au dessous des tableaux. Je les lus, et moccupai à parcourir la salle où je devois passer neuf jours. Dans un coin plus obscur se trouvoit un monçeau de terre noire, grasse et saturée de particules animales, je voulus en prendre, une voix éclatante comme le son dune trompette me le défendit, il ny a que quatre vingt sept ans que cette terre est posée dans cette salle me dit-elle . . . quand treize autres années seront écoulées, toi et les autres enfans de Dieu pourront en user. La voix se tut mais les derniers sons vibrêrent long temps dans ce temple du silence et de la mort. Apres y être resté le temps prescrit je sortis par la porte opposée à celle par la quelle jétois entré. Je revis la lumiere, mais elle nétoit pas assez vive autour de la salle noire, pour fatiguer mes yeux habitués à lobscurité. Je vis avec étonnement quil me falboit pour joindre les autres édifices traverser un lac plus large que le premier, je marchai dans leau pendant dix huit jours. Je me souvins que dans la premiere traversée les eaux du lac devenoient plus noires et plus épaisses à mesure que j avançois, au contraire dans celle ici plus japprochais de la rive, et plus les eaux séclaircissoient. Ma robe qui dans le palais étoit devenue
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the bones. A man, dressed in red, standing by the corpse, endeavoured to lift it. A star shone on his forehead; his legs were enclosed in black buskins. Above, between and below the picture were three black panels bearing silver characters. I read them and then occupied the time by making the rounds of the hall where I was to spend nine days. In a dark corner I found a pile of black earth which was fat and saturated with animal particles. I was about to take some of it when a thundering voice, like the sound of a trumpet, forbade me to do so, saying: "This earth has lain in this hall only eighty-seven years; when thirteen more years have elapsed, thou and the other children of God may use it." The voice fell silent, but its last ringing sounds continued to vibrate a long time in that temple of silence and death. After remaining in it the time prescribed, I departed by the door opposite to the one through which I had entered. I again saw the light, but it was not so strong around the black hall as to tire my eyes habituated to darkness. I saw with surprise that in order to reach the other buildings I should have to cross a wider lake than the first one. For eighteen days I walked in the water. I recalled that when crossing the first lake its waters became darker and thicker as I advanced. The waters of this lake, on the contrary, became ever clearer the closer I approached the shore. My robe, which had in the palace become as black as the walls, seemed
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noire comme les murailles me parut alors dune teinte grisâtre, elle reprit peu à peu ses couleurs, cependant elle nétoit pas entierement bleue, mais approchant dun beau verd. Après dix huit jours je montai sur le rivage par un perron de marbre blanc; la salle est nommée le premier lac le second
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to me to be of a grayish hue; gradually it resumed its colours; however, it did not become entirely blue but was nearer to a beautiful green. After eighteen days I ascended the embankment by means of a white marble platform. The name of the hall is the first lake the second
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